Tiède est le vent, azur est le ciel.
Au bord du lac elle trempe ses pieds nus,
et le blanc de sa peau se reflète dans l’eau claire.
Qu’il est bon de respirer ces parfums enivrants
Les fleurs ondulent autour d’elle et dansent.
Au loin le crépuscule se dessine lentement
Emportant avec lui les tracas de son âme.
Pour trouver le sommeil elle parcours le sentier,
admirant la douceur du solstice d’été
La nuit la guette et les rêves l’attendent.
Suspendu à ses lèvres un nom presque effacé.
Et elle marche. Elle marche, sur ce chemin solitaire,
fragile et à la fois remplie de joie.
Arrivera très bientôt le lever du soleil
Les rayons caressant ses joues de soie.
Je regarde tes yeux se lever vers l’aurore
Dissiper les nuages, c’est un jour de printemps
Je les ai attendu depuis bien trop longtemps
Le chant des oiseaux, tes cheveux couleur d’or.
Viendras-tu aujourd’hui raviver ma flamme ?
Les beaux jours sont nés pour faire frémir les coeurs
Loin de moi les tourments, soigner mon vague à l’âme
Rappelle-toi mon amour ce qu’est le bonheur .
Je me laisse rêver à une vie délicieuse
La douceur de ta peau, ton regard enfantin
Dans ma tête comme une oeuvre qu’on aurait peint
T’embrasser, te toucher de mes mains malicieuses.
Les fleurs fanent, les feuilles tombent le printemps est fini
J’entends maintenant les bûches dans le feu qui crépite
Tu es là près de moi à moitié endormi
Les saisons sont passées, dans mon coeur tu habites.
En ce soir de décembre, je danse avec le froid
Le vent souffle au dehors et les flocons tournoient
La saison est en deuil et pourtant moi je vis
Loin des larmes, des pleurs , des rires que l’on oublie.
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